La DGCCRF a contrôlé en 2022 près de 6600 références de produits. Des anomalies ont été relevées dans 47% des établissements contrôlés. Les anomalies les plus fréquemment rencontrées concernent le non-respect de mesures d’étiquetage relatif aux potentiels dangers encourus par le consommateur, que ce soit des dangers physiques, pour sa santé ou pour l’environnement.
Pour les biocides (notamment désinfectants et insecticides), l’infraction la plus couramment constatée est le non-respect de la date de péremption. Un problème, car l’efficacité de ces produits s’estompe avec le temps.
Des pictogrammes spécifiques doivent indiquer le type de danger pour le consommateur (inflammable, corrosif,..), des indices tactiles de danger doivent figurer pour les personnes malvoyantes. Une obligation encore trop peu respectée, comme celle de disposer d’un bouchon avec sécurité pour éviter l’ouverture par les enfants. Le règlement européen dit CLP reste peu respecté. La présence de cancérogènes dans les produits a été identifiée, alors qu’ils sont à la fois utilisés par les gens à leur domicile mais aussi par des centaines de milliers de travailleurs, en très grands partie des femmes.
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